mercredi 30 novembre 2011

Le Web Quest

Scénario - tâche: Vous faites parti de l'équipe de rédaction d'une radio à audience nationale. Dans moins d'une heure vous devrez présenter en direct une chronique de promotion d' artiste dans le cadre de la rubrique spectacle à laquelle vous êtes affiliés.

Rôles : Chaque équipe est composée de :

-          d’un Journaliste qui devra lire/ parler en direct, procéder à des recherches, imposer le choix d’un artiste à promouvoir, participer à la rédaction de la chronique.
-          Un secrétaire de rédaction qui sera chargé de prendre des notes, recueillir et classer les informations, s’assurer la validité orthographiques et morpho- syntaxiques des productions.
-          Un attaché de presse  qui fera plusieurs propositions d’artistes à promouvoir, participera aux recherches, assurera la communication interne. 
-          Un rédacteur en chef  qui définira la politique rédactionnelle, assurera la cohérence interne, validera ou invalidera les propositions de choix (en argumentant !), et assumera la responsabilité du projet devant la direction.


.... à vous de jouer !


Développement - Action  : 1) Recherche d’informations - ressources: chercher sur le web des info sur les artistes qui vous intéressent. ( CV, type d'artiste- spectacle vivant: théâtre, musique, performeur, ou artiste peintre, écrivain , etc..,  son actualité,son engagement ,sa dernière création )

Micro tâche n° 1 : Organiser un débat au sein de la rédaction pour déterminer le choix de l'artiste à présenter. ( chacun intervient dans le cadre de son rôle !)

Développement-. Action : 2) observer,et écouter parmi les ressources proposées, les diverses manières d’organiser un portrait d'artiste, prendre en compte le format ( 2mn d’antenne vous sont imparties)

Micro - tâche n°2:  écrire la chronique sur l'artiste choisi.

Développement - Action : 3) Préparation de l'enregistrement : - S'échauffer la voix
- lire le texte
- repérer les passages qui comportent des difficultées de prononciation, 
ou susceptible de vous faire" accrocher". 
- prendre en compte le format (2mn)

Tâche finale : Présenter votre chronique à l'antenne.

jeudi 24 novembre 2011

Norme Française.

"La maîtresse nous l'avait présenté comme un jeu, je n’étais pas certain d'avoir tout compris, mais j’étais disposé à y jouer,un peu comme à un loto, de 1 à 10 avait-elle dit.(...)

(...)J'ai d'abord pensée qu'elle m'avait oublié, et j' en fut peiné.Nulle trace de nombres ou de chiffre, parmi toutes les griffures de stylo rouge qui recouvraient ma copie...
 Je fus bien rassuré lorsqu'elle m'affirma ne pas m'avoir oublié, et elle m’expliqua que ce que j'avais probablement pris pour une lettre , était en fait un chiffre: il se nommait zéro, et signifiait une absence totale de point.  
(...) Bizarrement, je n'avais plus aucune envie de jouer, ni de me mêler aux autres.Je me sentais anéanti par cette première rencontre avec l'abstraction.Une farandole d'idées confuses s'est mise inopinément à tourner dans ma tête comme un triste manège.Comment me faire le porteur de cette absence de nombres, qu'intuitivement je présentais infâmante?Comment l'annoncer à tous ceux qui, bientôt, ne tarderaient pas à me le demander.?Il me semblait que cela aurait été comme d'avouer un crime que je n'avais pas commis, de quoi étais-je coupable? je n'avais pourtant fait de tort à personne, était -ce donc un crime que de s'exprimer? car enfin, j'avais répondu en toute bonne foi aux questions qui m’étaient posées, pourquoi opposer une sentence aussi dure à autant de candeur ?La maîtresse, lisant sur mon visage un grand désarroi me dit que ce n’était pas grave et que je ferai mieux la prochaine fois, ce qui ne fit qu’accroître mon affliction : d'une part parce que je sentais au contraire que c'était grave, et d'autre part parce que je ne voyais pas comment les choses auraient pu être différentes la fois suivante. Devant moi une chaîne infinie de zéro se profilât soudain.C'est du pas traînant des condamnés aux travaux forcés, que je descendis dans la cours de récréation.Je m'assis dans un coin,et,sans savoir pourquoi, me mis à sangloter.Lorsque mes larmes se furent séchées,une évidence me tendit les bras, comme une fenêtre ouverte par le vent : amenée par la logique absurde des raisonnements inconscients, zéro devenait égal à exclusion, lui-même synonyme de pas concerné pendant qu' absence de chiffre se transformait en absence tout court.Donc, rien de cela ne me concernait,et je décidais d'être désormais, résolument absent...et c'est ce que je fis pendant tout le reste de ma scolarité."

mardi 22 novembre 2011

 Voici  quelques extraits de mon quotidiens, ecrit sur les murs, en rébus.






mercredi 16 novembre 2011

Rallye web TV5 :

 Scenario : Vous êtes journaliste indépendant. Vous devez vous rendre à Sao Paolo pour y faire un reportage sur la ville. La veille de votre départ vous recevez un appel nocturne d'un correspondant anonyme, qui insiste pour vous rencontrer. Il précise qu'il veut vous remettre des photos et vous confier des informations d'une extrême importance.Il vous donne rendez-vous pour le lendemain, mais la communication est interrompue avant que soit préciser le lieu et l'heure de rdv.
Tâche finale : trouver cette personne et recueillir les photos et info qu'elle doit vous confier.

lundi 14 novembre 2011

démarche d'artiste

Voici ce qu'exprime une artistes plasticienne que j’apprécie beaucoup, lorsqu'elle parle de ses procédés et autres manières d’appréhender le monde. Elle s'associe à ses influences, intégré l'héterogéneité, s'identifie au processus...


... je me raconte aussi des histoires...


Je dessine et peins sans recette.


Dans la même journée, il m'arrive de changer de médium et de supports alors l'expression n'est pas la même...


Parce que ma méthode en est une sans en être.
Elle est compulsive, instinctive tout ou presque est quotidien,
proche, vivant et sous urgence !
Un travail qui relate,
autobiographie, avec certaines nuances
qui décalent et font naître parfois la fiction.


Le mot s'en mêle aussi comme si très souvent, il s'agissait d'un SOS...


Chaque oeuvre comme une lettre, comme un mot adressé...
Il y a mes “codes” que j'adresse...
Reste à saisir ce que l'on veut prendre.


“Parce que s'il y a un cafard sur le mur de ma chambre, je le “colle” aussi sec avec ma mine de plomb...” (sur papier patissier...)
... Je trace des traits, entoure, décercle, rature, hachure et colorie.
La conceptualisation n'est pas toujours simultanée, elle s'opère dans le temps, à son fil.
Parfois elle est juste, ... juste là.


Des techniques mixtes sur différents supports.
Un goût pour l'”installation” à base de carton/pâtes.
Une mise en scène parfois évidente parfois qui s'en cache.
La réalité et les imaginaires se lient, aussi le mot... il “revient”.


Ceux qui aiment, disait Cocteau, écrivent sur les murs, et j'aime à regarder ceux qui entourent ma ville-cité y retranscrire sur le papier mon “oeuvre”
ouverte, mes histoires d'aimer, en blanc, en noir, en couleurs.

démarche d'artiste

Voici ce qu'exprime une artistes plasticienne que j’apprécie beaucoup, lorsqu'elle parle de ses procédés et autres manières d’appréhender le monde. Elle s'associe à ses influences, intégré l'héterogéneité, s'identifie au processus...


... je me raconte aussi des histoires...


Je dessine et peins sans recette.


Dans la même journée, il m'arrive de changer de médium et de supports alors l'expression n'est pas la même...


Parce que ma méthode en est une sans en être.
Elle est compulsive, instinctive tout ou presque est quotidien,
proche, vivant et sous urgence !
Un travail qui relate,
autobiographie, avec certaines nuances
qui décalent et font naître parfois la fiction.


Le mot s'en mêle aussi comme si très souvent, il s'agissait d'un SOS...


Chaque oeuvre comme une lettre, comme un mot adressé...
Il y a mes “codes” que j'adresse...
Reste à saisir ce que l'on veut prendre.


“Parce que s'il y a un cafard sur le mur de ma chambre, je le “colle” aussi sec avec ma mine de plomb...” (sur papier patissier...)
... Je trace des traits, entoure, décercle, rature, hachure et colorie.
La conceptualisation n'est pas toujours simultanée, elle s'opère dans le temps, à son fil.
Parfois elle est juste, ... juste là.


Des techniques mixtes sur différents supports.
Un goût pour l'”installation” à base de carton/pâtes.
Une mise en scène parfois évidente parfois qui s'en cache.
La réalité et les imaginaires se lient, aussi le mot... il “revient”.


Ceux qui aiment, disait Cocteau, écrivent sur les murs, et j'aime à regarder ceux qui entourent ma ville-cité y retranscrire sur le papier mon “oeuvre”
ouverte, mes histoires d'aimer, en blanc, en noir, en couleurs.

démarche d'artiste

Voici ce qu'exprime une artistes plasticienne que j’apprécie beaucoup, lorsqu'elle parle de ses procédés et autres manières d’appréhender le monde. Elle s'associe à ses influences, intégré l'héterogéneité, s'identifie au processus...

... je me raconte aussi des histoires...

Je dessine et peins sans recette.

Dans la même journée, il m'arrive de changer de médium et de supports alors l'expression n'est pas la même...

Parce que ma méthode en est une sans en être.
Elle est compulsive, instinctive tout ou presque est quotidien,
proche, vivant et sous urgence !
Un travail qui relate,
autobiographie, avec certaines nuances
qui décalent et font naître parfois la fiction.

Le mot s'en mêle aussi comme si très souvent, il s'agissait d'un SOS...

Chaque oeuvre comme une lettre, comme un mot adressé...
Il y a mes “codes” que j'adresse...
Reste à saisir ce que l'on veut prendre.

“Parce que s'il y a un cafard sur le mur de ma chambre, je le “colle” aussi sec avec ma mine de plomb...” (sur papier patissier...)
... Je trace des traits, entoure, décercle, rature, hachure et colorie.
La conceptualisation n'est pas toujours simultanée, elle s'opère dans le temps, à son fil.
Parfois elle est juste, ... juste là.

Des techniques mixtes sur différents supports.
Un goût pour l'”installation” à base de carton/pâtes.
Une mise en scène parfois évidente parfois qui s'en cache.
La réalité et les imaginaires se lient, aussi le mot... il “revient”.

Ceux qui aiment, disait Cocteau, écrivent sur les murs, et j'aime à regarder ceux qui entourent ma ville-cité y retranscrire sur le papier mon “oeuvre”
ouverte, mes histoires d'aimer, en blanc, en noir, en couleurs.
 Depuis 68, les murs ne cessent de parler ! 44 ans de brouhaha, tu m'étonnes qu'il y ait du bruit en ville ! 
ll

mardi 25 octobre 2011

Résoudre les problèmes

Résoudre un problème n'est pas chose simple ! cela demande une infinité de ressources, mais surtout de l'engagement ! croire en ce que l'on fait, et la volonté d’amener le projet dans lequel on s'est engagé jusque à un terme satisfaisant.Construire génère toujours des problèmes, faire avec les autres peut parfois les multiplier, comme il est facile , alors,de se désengager ! Pourtant ,ceux qui aboutissent un projet ne sont ni ceux qui renoncent ni ceux qui se désengagent,encore moins ceux qui laissent tomber toute une équipe au moment de la partance ! ce sont ceux qui résolvent, en puisant dans leurs ressources - transversales - jusqu'aux confins de leurs personnalités.S'engager n'est pas qu'une simple approbation de l'intellect, c'est surtout un acte de" personnalité profonde" ! et c'est pas le CECR qui dira le contraire...

vendredi 7 octobre 2011

Projet ethno-blog

" Les murs ont la parole"
Affiches,tags,graphs,collages ou peinture, les murs de la ville expriment,dans un langage particulier,l'esprit d'un lieu. Immobiles, ils sont les récepteurs- complices involontaires- et diffuseurs de l'expression anonyme,qui, bien que souvent adressée à des publics particuliers et individuels, finit par refléter une sorte d'idée commune, d'expression collective.Expression publique,dans le sens d'adressée en place publique,mais subjective car on dit sur les murs ce qui ailleurs serait indicible.


C'est cet aspect de là de notre région que nous voudrions échanger avec d'autres et partager avec eux. A l'aide de photos,plans ,croquis, dessins, poèmes, commentaires, enregistrements,etc.nous allons élaborer trois mosaïques des murs qui nous entourent. Voici quelques photos pour illustrer cet avant-propos.

Marseille en silence

mardi 27 septembre 2011

Un virtuel qui reflète le véritable

A l'image des ouvres de J.M.Basquiat,je n'aurai aucune envies de montrer ou plutôt d'afficher un joli petit monde bien régulé,qui sentirait bon la lavande et le savon de Marseille,et sous le soleil duquel la vie serait plus belle! Tout d'abord parce que ce serait mensonge, et usurpation ,car ce monde n'est pas le mien. Quel que soit l'idée de départ du projet ethno : langue, conte ou blog, objets, lieux , traditions culinaire, personnages, artisanat,ou livre inter-actif, je voudrais que le récit soit sincère, d'ailleurs,comment pourrait-il en être autrement si l'on s'inscrit dans une logique du partage ! Aussi , fi des gentils petits clichés,des images proprettes et bien lustrées, des idées normées, des attitudes grégaires,des comportements "ecologiquement corrects" , fi des politiques de l' entendu et des politesses du convenu.Place à l'incertain et au trouble,au vacarme et au déchirement, aux vents contraires,aux matins blêmes, aux cris,aux rires,à la danse, au désespoir, à la saleté aux hurlements, à la joie,à la nuit, à l'exaltation,à la morosité,à la banalité, et toutes ces choses dont personne ne veut - entendre parler?- et qui pourtant, participe à la vie et au déroulement de la grande sarabande d'un monde,qui,comme le  notais Cioran, "est un enfer où chaque seconde est un miracle !"Voilà l'approche que je propose pour ce projet d'ethno-échange, et quel qu'en soit le sujet : le citadin face à la mer, les trottoirs de Marseille,les murs ont la paroles, les frontières de l'infranchissable,les détritus : nos frères enemis, eau douce et vent salé: les plantes du bord de la Méditerranée,etc.c'est dans cet esprit d'orage et d'arc en ciel , que je propose à toutes celles et ceux qui voudront se joindre à moi, d'aborder l'ethno blog,et d’appareiller pour un ethno voyage dans le monde terrible et fascinant de la vie de tous les jours.


Voici une vision du monde  intérieur, proposée par J.M. Basquiat.
J.M Basquiat 1982 : l'expression de la turbulence intérieure

SDF ou king kong

Une réflexion,par une artiste marseillaise, sur la façon d'habiter le monde, les villes, les villages, l’intérieur de soi-même.

lundi 19 septembre 2011

l'invitation

Chacun est invité à venir participer à ce blog, avec quelques un de ses mots,petits,grands ou gros,rares ou pléthoriques,familiers,obsolétes,techniques,spécifiques,en vogue,inusités,poétiques,intimes,d'aujourd'hui,d'hier ou de demain,de ceux qui font se dresser l'oreille ou grincer des dents,de ceux qui amusent,qui font sourire,qui ennuient, qui agaces,qui étonnent ,qui intriguent,qui éloignent ou qui relient,qui énervent,ou qui font rire, ils seront tous les bienvenus,accueillis avec une égale attention.Qu'on se le dise...